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De l’inconscient socialo |
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Une plongée dans les eaux troubles du totalitarisme socialiste par Jean Texcier. |
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On ne sait pas trop
ce qu’est l’inconscient, s’il a une réalité ou non, où il gîte… Freud avait de
ces choses une idée assez confuse, sauf pour ce qui est de son propre
inconscient. En dévoilant « l’affabulation freudienne » (Le crépuscule d’une idole, 2010), Onfray
a heureusement éclairé la question. L’inconscient est-il une fable ? Sans
doute. A-t-il une réalité ? Rien ne l’assure, sauf pour ce qui est des
socialos, lesquels, sur l’existence contestée de l’inconscient, confirment
Freud. Entre affabulateurs, on est en famille, on se donne la main, on se
hausse du col.
L’inconscient socialo
se donne à lire ou à entendre dans les communiqués, dans les entretiens, dans
les articles, dans les discours, aperto
libro, sans cryptage (et, en conséquence, sans qu’il soit besoin de ces
décryptages dont raffolent l’Immonde, France 2, Inter et Cul.), sans hiéroglyphes,
ni glyphes, ni cunéiformes, en beaux et clairs caractères romains, sans bafouillage,
ni ratures, ni repentirs. Cette onde pure a la dureté du diamant, au point que
l’on est en droit de se demander si cet inconscient n’est pas du bon et solide
conscient. Ainsi, les socialos expriment franchement, publiquement, sans
simagrées, sans méta ni anaphore, en toute euphorie, leur vérité, ce qu’ils
sont, leur nature, leur être, leur essence, ce qu’ils pensent au fond
d’eux-mêmes, leur vérité de toujours.
Les exemples sont
aussi nombreux que les vermines dans la charogne. Soit l’accusation de
xénophobie portée contre Sarkozy par le dénommé Cambadélis,
« patron » des socialos et député (quels abrutis peuvent voter pour
ce ça ?) depuis x années. Cette
accusation, purement morale, est justifiée par la seule supériorité morale que
s’arroge Cambadélis, ex-repris de justice et docteur ès-lettres (pas de
panique, de « 3e cycle » : c’est un docteur cycliste)
verecundiae causa ou turpitodinis causa, grâce à une
entourloupe et un camarade complaisant. La morale prodiguée par l’individu le
plus immoral qui soit, et socialo en chef justement par la vertu de cette
vertu, c’est la loi que la France subit depuis Mitterrand. La xénophobie, on le
sait sans doute, est la haine vouée aux étrangers. Il est étrange d’accuser de
cette haine un homme politique, fils de « métèque » (comme on disait
en Grèce), dont un seul des quatre ascendants est français et qui compte parmi
ceux-ci des juifs. Pourquoi serait-il xénophobe ? Il n’a fait qu’exercer
sa liberté d’homme public en critiquant la politique menée par deux ministres,
Belkacem et Taubira. S’il est accusé de xénophobie, c’est que Belkacem est née au
Maroc et Taubira en Guyane et que, en conséquence, selon le
« patron » socialo, elles sont étrangères. Voilà un bon et vrai docteur
ès-choses savantes : il renvoie les individus à leur origine, il leur
assigne un statut éternel, il les essentialise, sans parler de cette hénaurmité
constitutionnelle qui consiste à confier une charge de ministre de la
« République » à des étrangers. En bref, Cambadélis pense comme
pensent tous les racistes de la terre. C’est un vrai Saoudien ou un pur Qatari
ou un disciple de Georges Vacher de Lapouge, cet intello socialo qui a théorisé
la hiérarchie des races.
Cambadélis aime les
saillies. Quelques temps avant la xénophobie, il a présenté, en usant de belles
métaphores, les rôles respectifs du Président de la République et du Premier
Ministre. Le premier est le « bouclier », le second le
« glaive ». Le glaive et le bouclier, c’est le grand air de serinette
qu’ont joué pendant trente ans environ, jusque dans les années 1980, les nostalgiques
de Vichy. Voilà donc Hollande habillé en Pétain. Le costume, à vrai dire, lui
sied à merveille. Il n’est pas besoin de le retoucher. Quant à Valls, il est
grimé en De Gaulle, un De Gaulle de cirque évidemment, avec gros nez rouge et
pantalon trop large pour faire dans la bouffonnerie grotesque. Il serait mieux
en Déat ou bien en Laval. Il suffit de mettre son nom au singulier et d’y
ajouter un article… La grenouille veut se faire plus grosse que le bœuf : à
force d’enfler, Valls va finir par éclater.
En matière de
saillies, Hollande n’est pas en reste. On se souvient de ses couacs et de ses bévues,
dont la Macédonie, le Japon confondu avec la Chine, les Tunisiens avec les
Egyptiens, etc. et surtout cette annonce publique, il y a un an environ, dans
une réunion internationale, de la libération des 241 jeunes femmes enlevées par
les musulmans de Boko Haram, réduites à l’esclavage et vendues sur les marchés.
C’était une blague ! Plus d’un an après, ces malheureuses sont toujours
esclaves. L’inconscient du socialo s’est exprimé de nouveau au sujet de la profanation
d’un cimetière en Alsace. Les auteurs de ce crime sont, a dit publiquement
Hollande, des « Français de souche », sans mettre le moindre
guillemet à ces mots lors de sa déclaration. Tout cela pour cacher la vérité, à
savoir que ces « Français de souche », mineurs ou jeunes majeurs,
étaient les enfants, gâtés et très bien pensants, de camarades enseignants,
c’est-à-dire de sa clientèle. Autrement dit, la progéniture socialo est allée
nuitamment détruire les tombes de personnes enterrées dans ce cimetière depuis
des siècles, c’est-à-dire de « Français de souche ».
Hollande, comme les
socialos, dont il est l’incarnation, déteste les « de souche ». Il
n’est rien de plus universellement commun que cette haine. Depuis des
millénaires, les « de souche », où que ce soit dans le monde, sont
les cibles des exterminateurs venus d’ailleurs. Les aborigènes d’Australie sont
« de souche », de même les Maoris de Nouvelle-Zélande, les chrétiens
du Proche-Orient, les amérindiens d’Amérique du Nord, les Herreros de Namibie,
les Arméniens d’Anatolie, les berbères d’Afrique du Nord et, dans le yiddishland d’Europe de l’Est, en Lituanie,
Pologne, Biélorussie, Ukraine, les juifs étaient « de souche ». C’est
dans la terre où ils étaient établis depuis la nuit des temps, dans leurs
villages, dans leurs villes, chez eux, qu’ils ont été exterminés, non pas par
leurs compatriotes, mais par des étrangers, qui avaient pour objectif principal
de s’approprier les biens et le pays des « de souche ». Le mépris
pour les « de souche » n’est que l’expression de la haine froide que
les socialos vouent aux Français qui sont français depuis toujours et à la
France que ceux-ci ont façonnée au fil des siècles.
En matière
d’expression de l’inconscient socialo, Valls dépasse Hollande, ce en quoi
il n’a guère de mérite, et d’abord dans ses gestes de tribun : bras
tendus, index pointé en direction de l’ennemi. Il suffirait d’un petit rien, un
bras un peu plus raide, la paume de la main, au lieu du seul index, tendue vers
l’avant, et le doigt accusateur se transformerait en salut franquiste, comme si
l’hispanitude de ce Laval catalan s’exprimait dès qu’il se pavane devant les
micros. Plus que ses gestes, ses mots le trahissent. On peut en citer
plusieurs : apartheid, statistiques ethniques, « il y a trop de Noirs
ici » et ses avis de lecteur (ou de non lecteur) sur Zemmour, Houellebecq,
Onfray, Todd, qui lui ont valu le beau qualificatif de crétin. L’apartheid, on le sait, est le système juridique qui a
régi l’Afrique du Sud pendant près de quarante ans et qui consistait à établir
des barrières étanches (juridiques, spatiales, sociales) entre
des communautés d’origine différente. Valls a étendu ce système à la
France. Selon lui, la France est régie par l’apartheid, ce qui est une insulte
à tous ces malheureux qui en Afrique du Sud ont pâti de ce système. On ne
comprend même pas pourquoi ceux-ci n’ont pas conservé l’apartheid. Il est vrai
que, étant « catalan de souche » et né en Espagne, le glaive parlant
se croit autorisé à déshonorer le peuple qui l’a accueilli et à souiller la
terre de liberté dans laquelle aucun de ses ancêtres ne reposera jamais. Comme
l’apartheid est le système imposé par les derniers arrivants aux « de
souche » et qu’il n’a aucun début de réalité en France, ce que Valls
ambitionne, c’est de l’y introduire et de le développer afin que les derniers
arrivants justement puissent se prévaloir des droits dont ils auraient déchu
les mêmes « de souche », tout en masquant évidemment cet objectif :
d’où la consigne donnée aux journalistes, à savoir « plus de blancs dans les images de sa
ville » où « il n’y a que des Noirs ». L’apartheid oui, mais à
condition qu’il ne se voie pas.
La culture, avant de
nourrir l’inconscient des socialos, est leur bien, leur chasse gardée, leur
propriété privée. Un écrivain français « de souche », Patrick Modiano,
a obtenu à l’automne 2014 le prix Nobel de littérature. La moindre des choses, quand
on est ministre de la culture, c’est de s’informer sur cet écrivain (il a beau
être « de souche », il n’en est pas moins Prix Nobel), de consulter
deux ou trois fiches préparées par les innombrables membres du cabinet (et qui
n’ont pas grand-chose à faire), de parcourir des yeux une bibliographie ou de
lire les 10 premières pages d’un de ses romans, pour ne pas faire brutta figura devant les caméras du
monde entier. Que nenni ! Pour cette « fleur » du gouvernement,
qui reconnaissait qu’elle devait la fonction qu’elle occupe à son sexe et à son
origine ethnique, lire un écrivain français, fût-ce en grande diagonale, est
une épreuve insupportable quand on est chargé de la « culture ». La
culture, parlons-en justement : elle est la grande absente de
l’inconscient socialo. Ayant décidé de réduire les dotations aux collectivités
locales, celles-ci ne disposent plus d’un seul euro pour financer les
innombrables festivals et autres événements culturels qui étaient
organisés chaque année dans les villes de France. En 2015, plus de 100 de ces
événements culturels ont été supprimés, et ce n’est qu’un début. Le combat va
continuer, mais dans le silence de tous. Vous avez entendu les media cultureux ?
Chez les affidés des socialos, on ne moufte pas mot, quand les
« patrons » s’attaquent à la culture. C’est omerta à tous les étages
et dans toutes les rédactions.
L’inconscient
socialo s’exprime sans fard sur tous les sujets. Sur la culture, il reste de
marbre : c’est ignorance ou omerta. Quand le tabou n’est plus défendable,
il fait place à la dénégation, qui est une manière de poser comme vrai ce à
quoi est déniée toute réalité. Soit l’affaire des nouveaux programmes
d’histoire au collège. Belkacem, l’étrangère selon Cambadélis, répond à ceux
qui objectent la disparition de toute chronologie que la chronologie est
toujours dans les nouveaux programmes d’histoire du collège. Ah bon, il suffit
de vérifier la justesse de sa réponse en lisant ces programmes. Le programme de
la classe de 5e (ceux de 4e et de 3e aussi) est
réparti en trois « thèmes » numérotés 1, 2, 3 : « la
Méditerranée, un monde d’échanges, VIIe-VIIIe siècles » ;
« Société, église et pouvoir politique dans l’Occident chrétien, IXe-XVe
siècles » ; « XVe-XVIIe siècles : nouveaux mondes, nouvelles
idées ». Autrement dit, le programme est thématique. Il y a une vague
référence au « temps » dans la mesure où les trois thèmes étudiés
sont propres à des époques successives. Mais la chronologie, c’est tout autre
chose. D’ailleurs, les mots les plus souvent employés dans les titres sont
« sociétés », évidemment, et toujours au pluriel, et
« cultures », jamais au singulier évidemment. Le programme est achronique,
donc antihistorique, ce qui est un comble pour un programme d’enseignement
d’histoire, mais tout confit en supposées « sciences » de la
prétendue « société », Sa majesté aux pieds de qui les élèves et les
maîtres sont priés de se prosterner, c’est-à-dire qu’ils sont destinés à faire
ingurgiter aux élèves les remugles nauséabonds de l’idéologie socialo.
Chaque thème est
décliné en trois questions : l’une obligatoire, les deux autres en option.
Dans le thème 1, « L’Islam (avec un I majuscule, mazette, et non un i
minuscule, comme il conviendrait, puisqu’il s’agit de religion) : début, expansion
(il n’est pas écrit conquêtes militaires !), sociétés et cultures »
est obligatoire : l’empire byzantin, héritier de l’Antiquité grecque, et
l’empire carolingien, dont l’Union européenne est l’héritière, sont en option.
Il en va de même dans le thème 1 du programme de classe de 4e (XVIIe-XIXe
siècles) : les « Sociétés et cultures au temps des Lumières » sont en
option (les Lumières ne sont qu’un « temps » : autrement dit,
elles n’ont qu’un temps, clos évidemment dans l’inconscient socialo), de même
que la « Révolution américaine », mais sont
obligatoires « Un monde dominé par l’Europe : empires coloniaux,
échanges commerciaux et traites négrières » et, on se demande pourquoi,
« la Révolution française et l’empire ». Un exemple montre le refus
de la chronologie : ce sont les « traites négrières », question
obligatoire. Une « traite », faut-il le rappeler, est un commerce.
Or, le commerce des esclaves n’est que la conséquence d’un phénomène
premier : l’esclavage. Où est l’étude de l’esclavage ? Nulle part,
bien qu’il ait été et soit encore endémique en Afrique et dans les pays
d’islam. Des marchands portugais, anglais, français, espagnols, hollandais ont
acheté des esclaves dans un lieu donné et les ont vendus ailleurs, souvent
au-delà des mers. Ces marchands ne sont pas l’Europe, encore moins un des
différents pays qui composaient alors l’Europe. Mais si des puissances locales,
tribus arabes, souverains musulmans, ethnies africaines ne s’étaient pas
emparés de millions d’hommes, de femmes, d’enfants (noirs ou blancs) pour en
faire des esclaves, la « traite » n’aurait pas existé. Encore n’a-t-elle
duré que trois siècles, alors que l’esclavage dure depuis des millénaires. Chronologiquement,
il est premier. Il est aussi la cause de tout. Or, seule la conséquence est au
programme.
Les socialos ont un
inconscient tellement tordu qu’ils prennent les citoyens pour des buses, des
bouses ou des truffes, allant jusqu’à dénier l’existence même du réel. Belkacem
en est un spécimen pur. Quelques savants reconnus ou quelques écrivains
talentueux osent-ils exprimer des doutes sur la réforme des collèges et sur les
nouveaux programmes d’histoire ? Les voici qualifiés de
« pseudo-z-intellectuels », avec un beau pataquès pour une liaison
qui n’a pas lieu d’être. L’emploi comme nom de l’adjectif
« intellectuel » pour désigner des savants ou des écrivains ou des
érudits apparaît au début du XXe siècle dans la langue des journalistes
convaincus de la culpabilité du capitaine Dreyfus et qui, en usant de ce terme
de mépris, se gaussaient de ces hommes de morale qui étaient persuadés de
l’innocence de ce capitaine. Autrement dit, le terme est « connoté »
extrême-droite, facho, antisémite. La socialo Belkacem a-t-elle viré sa
cuti ? Ou bien est-ce l’inconscient socialo, le ça immonde, qui déborde
dans tous ses discours et propos ?
Le pouvoir socialo
est une mare aux eaux croupies et stagnantes qui renferment des organismes qui,
en se décomposant, privent les eaux d’oxygène. De temps en temps, des bulles
éclatent à la surface qui empuantissent l’air ambiant. C’est ça l’inconscient
socialo : du nauséabond et de la pourriture qui remontent d’un coup à la
surface.
@ Jean Texcier pour
LibertyVox
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