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Attentats à Paris. Eh bien dansez maintenant ! |
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Une semaine après les attentats de Paris, les zombies dansent. |
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Aujourd’hui, soirée d’hommage aux victimes du massacre du
vendredi 13 novembre, j’assiste, devant une chaîne d’information en continu, abasourdi,
au spectacle le plus dérangeant qu’il m’ait été donné de voir.
Pendant que sur la partie gauche de l’écran défilent, sur
fond noir, le nom de chacune des victimes, le « peuple », rassemblé devant
la statue du nouveau dieu païen « République », sur la place du même
nom, danse… Il danse, il sourit, il chante. L’un improvise un Rap, pendant, qu’un
peu plus loin, des passants s’improvisent pianistes et chantent à leur tour des
compositions de circonstance. Il faut que tout soit joyeux. La chanson à peine terminée, une femme entonne
l’Internationale, faiblement reprise.
Il y a fort peu de monde, nous sommes loin de la marée
humaine des « Je suis Charlie ».
Je suis consterné par ce spectacle affligeant, je ne sais
plus où me mettre pour échapper à la vision cauchemardesque de cette foule de
zombies, souriants, égarés, hébétés, perdus.
Deux femmes en burka incitent les participants à se donner
la main ; la chaîne humaine devient farandole, menée par ces deux
fantômes, à deux pas du lieu du massacre commis par les tenants de leur idéologie.
Mauvais présage. Mais les zombies ne voient pas le symbole.
Le micro de BFM est donné à un jeune homme, celui du « rap »…
« Je suis comédien citoyen et je suis là pour qu’on fasse du bruit et partager
du son, pour dire qu’on est là, heureux d’être ensemble, dans une résonance
culturelle. Balancer du son pour dire qu’on s’aime ». Je me demande si je ne devrais pas en pleurer,
mais je pense à Murray, ce qu’il aurait dit de l’époque.
130 des nôtres ont été massacrés, des centaines d’autres ont
été blessés, des milliers de vies ont été à jamais brisées, et la réponse du
peuple est de faire la fête, ultime forme de dégénérescence face à l’énormité
de l’événement.
La soirée devait être au recueillement, mais lorsque rien n’encadre
une foule, lorsque rien ne canalise son émotion, lorsque toute spiritualité a
été bannie, alors, livrée à elle-même, elle devient primitive, livrée à ses
angoisses premières, et sombre dans l’hystérie. Car ces sourires forcés, ces
danses « obligées » sont la marque d’une perte de repères, face aux
tueurs en overdose de dieu, de la perte de leurs illusions d’un « vivre
ensemble » qui vient de se fracasser sur le réel, mais auquel ils se
raccrochent comme à une ultime bouée avant de sombrer dans la terreur.
Pauvres bobos déracinés, pauvres abrutis sans repères, votre
aveuglement nous a mené là où nous en sommes, à l’exact moment de la quintessence
du multiculturalisme, de l’immigrationnisme forcené et de l’islamisation
galopante.
Vous l’avez tant voulu, vous avez tant refusé de voir et d’entendre
ceux qui criaient « au loup » sous vos quolibets… « On n’arrête
pas un peuple qui danse » écrit un « fêtard »
sur le compte Facebook d’un spectacle, de peur qu’il ne soit annulé. Eh bien « dansez maintenant ». Le « prophète
du carnage, le rieur sanglant » vous salue bien…
© Uncle pour LibertyVox
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