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Les épines de la rose fanée |
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Immigration, Islam, André Dufour en appelle au principe de précaution. |
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Que faire prioritairement lorsque
périodiquement les féroces soldats de Mahomet viennent jusque dans nos bras
égorger pieusement nos fils, nos compagnes et s’apprêtent à récidiver ?
Au plan national le gouvernement
socialiste, à peine installé, n’a rien trouvé de plus urgent que d’instaurer le
mariage pour tous ; il est vrai que c’est plus facile que de créer des emplois
pour résorber le chômage, et plus facile que de prendre le risque de
stigmatiser les «jeunes» désoeuvrés qui ont quelque peu pris la place de
l’électorat ouvrier.
Plus récemment, sans doute en
réaction aux massacres de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher, les élus français
et européens, toutes couleurs confondues, ont trouvé la parade infaillible à la
menace terroriste : l’étiquetage des légumes, fleurs, fruits importés d’Israël,
produits dans les implantations contestées. Un port de l’étoile jaune en
quelque sorte... Mais ne le leur dites pas, vous leur ferez de la peine alors
qu’ils se croient et se proclament bruyamment antiracistes.
Le résultat ne s’est pas fait attendre,
puisque le jour même de l’entrée en vigueur de cette mesure anti-israélienne,
l’islam en éruption en a fait payer le prix aux spectateurs du Stade de France,
du Bataclan et aux consommateurs des bistrots parisiens. Mais consolons nous,
les assaillants sont Français et Belges. C’est à cela que ressemble la «Chance
pour la France» (et pour la Belgique bien entendu). Inutile donc d’envoyer
notre porte-avions au large de la Syrie puisque c’est une guerre
franco-française... c’est du côté de la Seine-Saint-Denis et de Molenbeeck que
nos «compatriotes» «européens» nichent.
Comme quoi, gouverner c’est
prévoir. C’est donc une qualité élémentaire des hommes et des femmes qui font
carrière dans la politique. Vient en même temps une bonne connaissance de
l’Histoire et l’aptitude d’en tirer la leçon. Et ne parlons pas de la probité,
du sens de l’honneur, de l’incorruptibilité que nous sommes en droit d’attendre
de ceux qui sollicitent notre suffrage. De ce côté là, on peut difficilement
croire que nous avons été et sommes gâtés.
On peut difficilement croire, par
exemple, que Giscard d’Estaing réunissait ce minimum de qualités en ouvrant nos
frontières, sous couvert de «regroupement familial», à une immigration de
peuplement alors que nous sortions des 30 glorieuses, que la reconstruction se
terminait, que les usines n’embauchaient plus et que les pays d’émigration,
majoritairement musulmans, étaient en pleine explosion démographique. Une telle
immigration, contrairement à celles qui l’ont précédée au cours de notre
Histoire, ne pouvait que transformer la France «une et indivisible» en
territoire de deux nations, la française et la musulmane. Qu’on ne vienne pas
nous raconter que «Musulman» c’est une religion; par delà quelques différences
liées à leur origine géographique, et contrairement aux habitants de culture
chrétienne, les Musulmans se déterminent et s’identifient d’abord par leur religion
qui est en même temps une idéologie. C’est leur droit en tant qu’individus, mais
un homme qui aspire à gouverner un pays doit le savoir, en prévoir les
conséquences, en tenir compte dans ses choix politiques et en assumer la
responsabilité face aux citoyens qui l’ont élu.
Or, les présidents qui se sont
entretemps succédés ont non seulement maintenu cette politique imbécile et
irresponsable, mais ont tout fait, par des avantages sociaux parfois
exorbitants, pour encourager cette immigration, souvent frauduleuse, sous
couvert de «droits de l’homme», de «non discrimination» ou d’un «antiracisme»
détourné de son sens.
Anti racisme : que de sottises,
que d’analogies malhonnêtes ont été dites et faites par les avocats, pas
toujours désintéressés, de cette immigration diluvienne qui, par endroits,
tourne effectivement au «remplacement» de population. Ne comparent-ils pas, par
exemple, le flot des «réfugiés» ou «migrants», qui se ruent à l’assaut des
frontières de l’U.E, aux Juifs de naguère qui, fuyant l’antisémitisme dans
leurs pays d’Europe centrale et les violences du régime nazi d’avant guerre, ne
trouvaient refuge dans aucun pays et, de ce fait, furent exterminés. Ce
sentiment de culpabilité que les avocats de l’immigration cultivent en faveur
des migrants, majoritairement musulmans, est particulièrement «nauséeux»
(adjectif qu’ils affectionnent). Rappelons leur que la quasi totalité des
propos, des écrits, des actes et des violences antisémites que nous connaissons
en France sont imputables à l’immigration prétendument «discriminée».
Rappelons leur aussi que les
Juifs ne sont pas la seule cible du racisme, les Français, chrétiens, «blancs»,
et généralement les non-musulmans, restent une cible de cette haine, et aucune
association antiraciste, pourtant subventionnées à cette fin, n’engage de
poursuites contre les racistes issus de cette population.
Alors, pour revenir à cet
amalgame « réfugiés juifs - réfugiés musulmans», rappelons que les Juifs
persécutés, quand ils étaient accueillis dans un pays, on ne connaissait pas de
terrorisme juif, on n’entendait pas parler de quartiers inaccessibles aux forces
de l’ordre, aux pompiers, on n’entendait pas parler de délinquance, de revendications
d’ordre religieux dans les hôpitaux, dans les écoles, ils étaient simplement
heureux d’être accueillis dans un pays où ils pouvaient en toute quiétude
élever leurs enfants et, dans les synagogues en France, les Juifs pratiquants bénissaient
solennellement la République Française et le Peuple Français.
Alors que ce sont les
non-musulmans (Chrétiens, Yazidis et autres minorités) qui sont discriminés et
persécutés dans les pays au pouvoir musulman, ce sont des Musulmans,
majoritairement masculins, qui se ruent à l’assaut de l’U.E en direction des
pays socialement les plus généreux… Quand on voit figurer parmi ces réfugiés «de
Syrie» des Albanais et des Kosovars, on peut se poser des questions. Et quand
j’apprends que quelques djihadistes que nous aurons à combattre se sont glissés
dans la foule de migrants, j’en appelle au principe de précaution qu’on
applique en ce moment à la volaille de France où sévit la grippe aviaire. Et
pourtant, ces volailles feront moins de morts que les guerriers musulmans.
© André Dufour pour LibertyVox
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