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Comment reconnaitre le raciste pendant la guerre de France ? |
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Pendant que nous nous faisons massacrer, la propagande collabo bat son plein. |
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Pendant quatre mois, de septembre 1941 à janvier 1942, les services de
la Wehrmacht ont organisé à Paris une exposition, que les organes de
l’antiracisme officiel ont rendue célèbre dans les années 1980. Le sujet en était
« Le Juif et la France ». Des Français ont collaboré à cette
saloperie, dont George Montandon (1879-1944), médecin, chercheur en
anthropologie et professeur dans cette discipline à l’Ecole d’Anthropologie de
Paris. Son nom figure ici ou là parmi les chercheurs du Muséum d’Histoire
naturelle et parmi les ethnologues du Musée de l’Homme, deux institutions
« savantes » et « progressistes » qui ont très prudemment
gommé le nom de Montandon dans leurs archives. L’exposition de la Wehrmacht a
consisté à illustrer par des photos, dessins, documents divers les thèses
exprimées par le docteur Montandon dans un ouvrage publié en 1940 : Comment
reconnaître le Juif ? (49 p., Nouvelles Editions Françaises, Paris).
Ces thèses sont absurdes, fausses, haineuses et, comme on dit aujourd’hui,
nauséabondes, mais elles étaient partagées par d’autres « savants »,
tous progressistes, dont le fils d’un des théoriciens du racisme : Vacher
de Lapouge, militant du Parti ouvrier de Jules Guesde, puis de la SFIO.
Montandon est encore plus à gauche que Vacher de Lapouge : c’est un
admirateur sans limite du coup d’Etat réussi en octobre 1917 par Lénine. Marié
à une vraie bolchévique, il a été membre du Parti communiste suisse, puis de la
SFIC, Section française de l’Internationale Communiste, grâce à laquelle il a
fait carrière dans les institutions savantes de Paris.
Le livre de Montandon connaît une seconde et belle carrière grâce aux
socialos et cocos (à qui le nom de cet auteur dit encore beaucoup de belles
choses), qui organisent chaque année une semaine d’éducation, avec clips
diffusés sur les chaînes de télévision, saynètes jouées sur les antennes de
radio, communiqués dans la presse, conférences dans les écoles, collèges,
lycées et universités. Le sujet de tout cela peut être résumé par la question « Comment
reconnaître le raciste ? », laquelle trouve sa raison d’être dans les
ouvrages de « docteurs » de l’université, d’anthropologues et ethnologues,
tous progressistes, venus soit de la gauche extrême, soit de la gauche
radicale, ou bien de ces deux gauches réunies dans l’extrême-gauche :
Blanchard, Noiriel, Weil, Sopo, Henry, Stora, etc. Le raciste se reconnaît
aisément, non pas à ses « tares » physiques ou anthropologiques, mais
à ses tares culturelles ou nationales ou religieuses. Il ne se nomme ni Merah,
tueur d’enfants juifs, ni Nemmouche, tueurs de juifs, ni Coulibaly, tueur de
juifs, ni Kouachi, ni Kekal, ni Beghal, ni Ramadan, ni Bakraoui, ni Abdeslam,
ni Abaoud, ni Belkacem et centaines de milliers d’autres, tous tueurs de
mécréants et qui, parce qu’ils tuent des mécréants, sont tous halal ; il
ne se prénomme ni Mohammed, ni Ahmed, ni Tariq, ni Mamadou, ni Moustafa, ni…,
ni…, ni…, prénoms qui préservent ceux qui les portent de toute suspicion de
racisme. Le raciste (il ou elle, évidemment) est français et, de préférence
« de souche », il est blanc de peau, il est chrétien et plutôt
catholique que protestant, il est père de famille, il est hétérosexuel,
c’est-à-dire qu’il n’est pas hétérophobe : c’est, pour parodier le titre
de l’exposition de la Wehrmacht, « le Français de France ».
Ces haines nauséabondes déshonorent leurs inspirateurs, leurs
promoteurs, leurs acteurs, ce qui doit leur faire une belle jambe, puisque, en
dépit de leur nombre et de leur position sociale dominante, ces gens-là n’ont
pas d’honneur. Leurs momeries ne porteraient pas à conséquence – comprendre à
conséquence criminelle – si elles étaient faites dans un pays uni, prospère, en
paix et en pleine croissance, etc. Ce n’est pas le cas. « La France est en
guerre », disent les ministres – peut-être par inadvertance ?
Depuis cinquante ans ou plus, les « progressistes », ceux-là
même qui inspirent la semaine de propagande traitant de la façon de
« reconnaître le raciste » ou leurs prédécesseurs, nous serinent que
les autorités françaises ont toujours répugné à désigner les combats qui ont eu
lieu en Algérie de 1954 à 1962 par les termes justes de « guerre
d’Algérie ». Les ministres et les services de propagande d’alors, quand
ils évoquaient ces combats, employaient les termes d’événements d’Algérie ou de
« question algérienne ». Le mot guerre était tabou. Il l’est à
nouveau. Depuis près de quarante ans, une guerre se déroule en France
(attentats de la rue Copernic, de la rue des Rosiers, du TGV, enlèvements de
Français au Liban, assassinat d’un ambassadeur de France, attentats contre les
soldats français de l’opération Drakkar, attentats de Paris en 1985 et 1986,
attentats à Paris, à Marignane et ailleurs de 1994 à 1996, enlèvement d’un
commerçant juif torturé à mort, assassinats de Montauban et Toulouse,
fusillades dans un musée juif, exécution de dessinateurs, assassinats de Juifs
dans un magasin cacher, assassinat d’une jeune mère de famille, décapitation
d’un employeur, explosions et fusillades de Paris en novembre 2015, sans
compter les innombrables attentats, crimes, assassinats, etc. déjoués ou empêchés
au dernier moment), sans que quiconque, surtout pas ceux qui regrettent que les
mots « guerre d’Algérie » soient restés tabous, ose désigner ces
actes de guerre par les mots « guerre de France » ou ait l’insolence
de remarquer que ces combattants du djihad visent justement les Français de
France ou de souche, que les socialos, les écolos, les intellos, les gauchos,
les cocos, etc. tiennent pour d’immondes racistes et désignent aux tueurs comme
des cibles.
Pendant une quarantaine d’années, les mêmes intellos et autres
inspirateurs de la semaine « Comment reconnaître le raciste ? »
se sont lamentés sur la lâcheté du cinéma français qui n’aurait pas le courage
de traiter dans quelque film que ce soit de la guerre d’Algérie. Or, des films,
il y a eu : une cinquantaine de films et de documentaires (sans compter le
film de l’Egyptien Chahine, enfant chéri de la caste socialo, Djamila
l’Algérienne en 1958), et des montagnes de livres… Or, ceux-là mêmes qui
mentent sur la lâcheté supposée des Français, incapables de regarder leur
passé, ne mouftent mot sur le lâche silence des mêmes cinéastes, supposés
anticonformistes, dérangeants, insolents, subversifs, rebelles, etc. qui se
gardent bien de tourner le moindre documentaire ou le moindre film sur la
guerre de France qui dure depuis au moins quarante ans et qui risque de durer
encore plus longtemps que la précédente guerre de France, qui a déchiré la
France de 1337 à 1453 et qui, pour cette raison, est dite, improprement
d’ailleurs « Guerre de Cent Ans ».
La semaine « Comment reconnaître le raciste ? » a les
mêmes inspirateurs et propagandistes, socialos, gauchistes, docteurs de
l’Université, que l’exposition « Le Juif et la France ». Elle se
déroule dans le même contexte historique, celui de la guerre à outrance, sans
fin et sans merci, la guerre de la haine primaire, la guerre raciale, la guerre
visant les « de souche », ceux dont le malheur est de ne pas venir
d’ailleurs. En 1941, la Wehrmacht et ses collabos organisaient une
exposition ; soixante-dix ans plus tard, l’exposition est devenue une
semaine de propagande qui se répète tous les printemps depuis une trentaine
d’années. Voilà qui annonce de nouvelles heures meurtrières.
© Baro Tinderbert pour LibertyVox
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